Livre d’Artistes, La lumière la mort
Mes principales contributions au projet :
- Mise en place de la ligne graphique d'une nouvelle collection de livres, à l’occasion de la création de la Collection Le miroir des échos aux Editions du Tourneciel. Comprenant les caractéristiques des typographies, du format, de papier, de la reliure et de la finition de l’ouvrage.
- La conception et la création de la maquette originale des pages et de la couverture du livre,
- La reproduction photographique ou numérique de certaines œuvres originales de Dan Steffan,
Présentation du livre :
La peinture de Dan Steffan. La poésie d’Albert Strickler. Les portraits bouleversants et les paysages habités de l’une et la « mélancolie solaire » de l’autre, pour reprendre le titre de Claude Vigée, auquel un triptyque du livre rend par ailleurs un émouvant hommage.
La lumière la mort, ni commentaire ni illustration, mais résonance et rencontre d’abord, puis fertile compagnonnage où chacun s’enrichit de l’avancée de l’autre au gré d’une errance dans tous les automnes possibles. Comme si les lointains giboyeux, la buée sur les lacs, les premiers coups de fusil dans la forêt, la rêveuse chute des feuilles mortes, le brame du cerf ou les idéogrammes du vol des oies sauvages n’étaient que les signes tangibles, aussi fugitifs ou vaporeux qu’ils soient, d’une réalité à la fois plus essentielle et plus mystérieuse où le Temps lui-même s’affirmerait en s’exhaussant sans cesse de son propre abîme.
La Lumière la mort. La poésie de la peinture. La peinture de la poésie. Pour une seule et même musique. Qui serait celle où Mozart rencontre Schubert. Douloureuse et magnifique. Qui exulte et déchire !
Présentation de la collection :
La Lumière la mort constitue le premier volume d’une nouvelle collection. Celle-ci, LE MIROIR DES ÉCHOS !, associe un plasticien à un écrivain ou poète, dont la rencontre se traduit prioritairement par la mise en résonance des oeuvres respectives, sans exclure toutefois d’autres formes de collaboration comme l’illustration, le commentaire, voire l’étude. En parallèle du livre, qui en représente l’aboutissement le plus concret et le moins éphémère, chaque rencontre est par ailleurs aussi amenée à se multiplier au gré de différents événements – expositions, performances, lectures – et des nouveaux échanges susceptibles d’en résulter.