Premier livre d’une nouvelle collection bilingue à paraître aux Éditions du Tourneciel, dans la Collection D’Fladdermüs.
Mes principales contributions au projet :
- La création de la maquette,
- La création de la ligne graphique de la collection, avec comme éléments distinctifs :
• Le format des livres, la couleur « gris chaud » pour la couverture,
• L’utilisation de deux familles de typographie, Fengardo Neue pour les titres et les éléments de marque (par Loïc Sander - Licence Creative - Commons Paternité - Pas de Modification 3.0.),
Cochin pour le texte courant (par Nicolas Cochin - Copyright (c) 1981 Linotype AG and/or its subsidiaries),
• La reliure cahiers cousus, le choix des papiers et la finition SoftTouch (peau de pêche) pour la couverture,
- La création du logo de la maison d’édition (premières mises en situation),
- La création du visuel original pour la couverture, travail à l’encre de chine,
- Conception et création des supports de communication.
Le flyer de présentation et bon de commande du livre :
Note d’intention pour les Éditions du Tourneciel
Enfant chéri des muses, mais parent pauvre de la littérature, la poésie continue à susciter préjugés et malentendus. Parce qu’on la prétend illisible, elle serait invendable. Et parce qu’on la pense inutile, on la déclare superflue, là où nous la croyons essentielle.
Un éditeur la met-il en bonne place dans son catalogue, et il passe pour naïf, inconscient ou, au mieux, dangereusement passionné.
Ceux qui ont depuis longtemps tenté l’aventure de cette voie étroite et qui s’y maintiennent courageusement comme sur un fil toujours davantage élimé sont autant des funambules que des résistants !
En leur emboîtant le pas, les éditions du Tourneciel n’aspirent aucunement à leurs mérites. Nous les avons simplement rejoints pour répondre au découragement des petites maisons qui ont fini par jeter l’éponge.
Si Le Chant du merle, collection qui a ouvert le bal, était promis à un faible tirage parce que le Journal intime d’un inconnu avait peu de chances de dépasser le cercle confidentiel de lecteurs avertis, cette première collection n’a pas moins permis de gagner de nouveaux adeptes à la poésie.
Et celle du Miroir des échos, qui associe des écrivains et des plasticiens, contribue tout autant à élargir son audience, dans la mesure où les résonances obtenues se sont rapidement propagées au-delà de leurs seules expressions artistiques respectives.
Cette conquête de nouveaux lecteurs de poésie est aussi la principale ambition des dernières-nées, les collections quasi jumelles de L’écureuil volant et de la Fladdermüs, l’une dédiée aux auteurs francophones et l’autre à ceux qui promeuvent la richesse de notre langue en illustrant son formidable potentiel littéraire.
En somme, plusieurs collections au service d’un seul et même projet : donner à lire et à entendre la poésie. Et pour ce faire, se méfier de la mode, du convenu, des théories et du culte du maudit. Mais accueillir, au contraire, le jeune, l’original, l’inédit. Et oser avant tout le risque. Y compris celui de se tromper et de se contredire.
Rien qu’oser... oser pour la promesse de la rencontre et la joie du partage !
Logo des Editions du Tourneciel :
Recherches graphiques, logos et couvertures alternatives :